Le chien, un animal curieux

FAQ de l’écologie

L’objectif de cette FAQ est de regrouper des définitions de termes clés en écologie et du vocabulaire scientifique, parfois obscurs pour un public non spécialiste. Cette page s’enrichira régulièrement, n’hésitez pas à revenir de temps en temps pour éclairer vos recherches !

Anthropocène

L’Anthropocène ou “ère de l’humain” est le nom donné à la période de l’histoire de la Terre, succédant à l’Holocène (ère interglaciaire des 10 000 dernières années), qui définit l’ensemble des événements géologiques produits depuis que les activités humaines ont une incidence significative sur l’écosystème de la planète.

Biocapacité

La biocapacité d’un environnement est la différence entre son offre en ressources renouvelables et sa capacité à absorber les déchets provenant de leur consommation.

Commensalisme

Le commensalisme est une interaction biologique entre deux êtres vivants, au sein de laquelle le commensal tire une partie de sa nourriture de l’hôte (sans que se dernier ne soit bénéficiaire ou affecté par la relation). C’est le cas par exemple du moineau ou du pigeon pour l’Homme. Le commensalisme est ainsi une forme de symbiose entre deux organismes qui se distingue du mutualisme (la relation apporte un bénéfice mutuel) et du parasitisme (la relation est destructrice pour l’hôte).

Empreinte écologique

L’empreinte écologique (aussi appelée empreinte environnementale) est un indicateur de pression sur l’écosystème terrestre. Elle mesure la surface nécessaire pour produire l’intégralité des consommations d’un individu ou d’une population pour son alimentation, son habitation, ses déplacements, sa sécurité… en bref son mode de vie. Sa valeur est souvent exprimée en ha (hectares) par habitant et par an.

Entropie

L’entropie est un phénomène physique décrit en thermodynamique comme degré de dispersion de l’énergie à l’intérieur d’un système. Le deuxième principe de la thermodynamique stipule que dans un système isolé, l’énergie a tendance à se disperser le plus possible. Le principe d’entropie est utilisé en écologie pour désigner l’impossibilité (ou éventuellement la difficulté extrême au prix d’une dépense en quantité d’énergie phénoménale) à revenir dans l’état initial après dispersion.

Pour vulgariser le concept, on utilise par exemple l’image du gâteau. Si celui-ci est trop cuit, il est impossible – même si on le souhaite – de récupérer les ingrédients du gâteau dans leur état initial pour en refaire un nouveau. L’action de cuisson suit ici le principe d’entropie. En d’autres termes : elle est irréversible.

Quand le gâteau est trop cuit, impossible de faire recette arrière !

Grande accélération

La grande accélération est un concept proposé en 2005 par les climatologues Will Steffen, Paul Cruzen et l’historien John McNeill pour désigner l’augmentation exponentielle de l’impact des activités humaines sur la géologie, l’environnement, le climat et les écosystèmes terrestres depuis les années 1950. Une augmentation inédite et fulgurante de l’empreinte écologique dans un contexte Anthropocène mondialisé.

Résilience

La résilience d’un système peut se définir comme sa capacité à résister aux perturbations. Plus les chocs sont prononcés et moins le système qui les subit s’éloigne de son état d’équilibre, plus on considère qu’il fait preuve de résilience. Être résilient dans un contexte d’effondrement des écosystèmes consiste par exemple à s’organiser pour devenir indépendant des ressources (énergie, alimentation) et des services fournis par l’état (sécurité) qui peuvent manquer ou ne plus être assurés.

Rétroaction positive

Une rétroaction désigne la réaction d’un système à la modification d’un paramètre. On parle de rétroaction positive si la réponse du système amplifie le phénomène (c’est à dire renforce la cause). Une boucle de rétroaction positive implique une chaîne de rétroactions qui amplifie la perturbation en modifiant l’équilibre du système considéré. Ce concept est souvent évoqué pour expliquer le réchauffement climatique : l’augmentation des températures provoque des effets sur le climat (augmentation de la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère entraînant une hausse de l’effet de serre, dégel du pergélisol arctique libérant de grandes quantités de méthane) qui vont à leur tour entraîner l’augmentation des températures. Une boucle de rétroaction positive se met ainsi en place dans le cadre d’un cercle vicieux qui renforce le phénomène du réchauffement (dans ce cas précis on parle aussi de rétroaction climatique).

Synanthropie

En écologie et biologie de l’évolution, la synanthropie est un terme utilisé pour désigner une interaction durable entre un animal (non domestique) ou une plante et les humains. La notion de profit de la proximité avec l’Homme est essentielle pour définir une relation synanthropique. C’est le cas par exemple des araignées qui tirent profit de l’architecture des lieux de vie des humains pour tisser leurs toiles. A noter que la commensalisme est une forme de synanthropie.

Taux de retour énergétique

Le taux de retour énergétique d’une source d’énergie (ou TRE en abrégé / EROEI en anglais pour Energy Returned On Energy Invested) représente le rapport entre l’énergie produite et l’énergie qu’il a été nécessaire d’investir pour la produire. Par exemple un TRE de 1 pour 10 indique que l’énergie produite est égale à dix fois l’énergie investie. A noter que si le TRE devient inférieur à 1, c’est qu’il faut déployer plus d’énergie dans une action de récupération d’énergie que l’on en récupère à la sortie. On dit alors de la source d’énergie qu’elle devient un “puits d’énergie” (et n’est donc plus une source d’énergie primaire).

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